Après une longue de marche dans le canyon de Coyote Gulch, l’objectif est proche… on atteint l’arche au bout de 17 kilomètres depuis le trailhead de Crack in the Wall
C’est d’abord sa face aval qui se dévoile
Et il faut encore parcourir un ultime méandre pour la découvrir sous son plus bel angle !
Et ce soir c’est sous le clair de lune que je m’endors
La nuit est froide, il gèle à -4°C, et je me réveille régulièrement. A minuit, je m’étonne qu’il fait encore fort clair à l’extérieur : la lune ne doit pourtant plus se trouver juste au-dessus du canyon ?
Je sors pour tirer cela au « clair »…
Comment n’y ai-je pas pensé ? La lune, c’est comme le soleil : sa lumière se réfléchit aussi sur les surfaces qu’elle éclaire.
A 6h du matin, je ressors de ma tente – car si la lune s’est couchée la lune maintenant, j’avais repéré que la voie lactée serait visible dans mon coin de ciel
Je me rendors ensuite pour une bonne dernière heure de sommeil.
Hier en arrivant sur le site, j’ai fait connaissance avec Jack, du New Jersey, qui avait également planté sa tente là. Il est également passé par Crack in the Wall, et compte sortir du canyon par la voie toute proche. Je m’en suis étonné, car j’avais lu que cette option est fortement déconseillée avec un sac à dos, car le risque de chute est réel.
Je remballe mes affaires, et je me mets en route un peu avant 9h, non sans avoir salué Jack. 2 méandres plus loin, j’arrive au cairn qui indique la voie dont Jack a parlé. A ma grande surprise, 2 cordes sont présentes, ce qui permet donc de sécuriser la montée
Si on remonte ici, la marche en haut sur le plateau sera plus courte, mais sans intérêt. D’un autre côté, cela me permettrait de fournir le gros de l’effort pour l’ascension en début de marche ; et pas à la fin dans le scénario d’une sortie par Crack in the Wall. Il n’en faut pas plus me convaincre.
Je change à nouveau mes chaussures, pour mettre les bons sabots de randonnées ; ceux-ci ont quand-même plus de « grip ». J’attrape la corde, et c’est parti. L’ascension se fait mètre par mètre, il faut régulièrement s’arrêter pour laisser la respiration redescendre un peu.
En haut, on peut observer comment l’arche est disposée au milieu de ce méandre.
Après une heure de marche, j’ai déjà bien avancé sur le plateau. Le chemin est balisé de cairns, mais je me rends compte qu’il nous mène au premier parking, au watertank – ce qui nous rallonge significativement le trajet.
Je prends le GPS, et c’est au cap que je rejoins la voiture 2 heures plus tard.