Big Daddy et petit souci

Nous nous levons tôt ce matin, et après le petit déjeuner au Sossusvlei Lodge, nous prenons place en fin de queue pour rentrer dans le parc à 7h35. La première gate ouvrait à 7h30, et malgré que nous avions déjà acheté nos permis la veille, nous devons attendre une bonne demi-heure pour pouvoir rentrer dans le parc.

Personne ne respecte la limitation à 60 sur le bitume, nous non plus – et tant pis pour le traceur GPS du 4×4… Je suis tenté à de nombreuses reprises de m’arrêter pour prendre les dunes en bord de route en photos, mais la raison du timing l’emporte à chaque fois.

Je devrai donc me contenter de celle-ci au niveau du parking 2×4.

Pour les 5 derniers kilomètres, pas de navette présente, donc je prends les 3 minutes nécessaires pour dégonfler les pneus du 4×4 à 1,5 bar, et c’est parti ! Forts de notre expérience sur sable sur les dunes du NamibRand, je suis confiant…

Ce qu’il faut savoir : le sable profond oppose une forte résistance à l’avancement des roues. Là où sur le bitume ou sur piste on peut rouler à 2000 tours/minute ou moins, dans le sable cela fera crever le moteur, et on moment où l’on débraye pour rétrograder, la résistance du sable fera stopper le véhicule, et c’est mort… La règle d’or : rouler en sur-régime, à 3000-3500 tours/minute voire plus ; afin de toujours fournir le couple nécessaire aux roues pour braver la résistance du sable. En « 4L » ou 4×4 Low Range, 3ème ou 4ème vitesse – et le tour est joué.

Après ce petit intermède de pilotage 4×4, je suis sûr que vous attendez qu’une seule chose : les photos ! Au menu ce matin :

Big Daddy et ses 325 mètres qu’il faut gravir presqu’en cordée

Tout en affrontant le vent !

La récompense viendra tout en haut avec la superbe vue panoramique, et pour les enfants, les joies de la descente vers Dead Vlei !

Arrivé en bas, j’ai les chevilles terriblement gonflées :

Mais non, c’est mes chaussettes qui sont remplies de sable !

Dans Dead Vlei, le plus difficile, c’est de photographier les arbres sans aucune personne…

Je dénombre au moins 40 personnes sur la photo ci-dessus !

Il est déjà midi quand nous rejoignons la voiture. Si je pensais enchainer avec Big Mama, la tribu n’aspire qu’à rentrer au Desert Camp, d’autant plus que nous y avons laissé la charcuterie pour le déjeuner. Nous ferons donc une nouvelle pause autour de la piscine, avant de reprendre le fil de nos visites à 16h avec le Sesriem Canyon.

En arrivant sur le parking je tiens à vérifier un petit détail sur le 4×4. Cela fait un petit moment que j’ai l’impression que les roues « grattent » lors des manœuvres. En y regardant de plus près, mes soupçons sont confirmés : le différentiel de l’essieu arrière est resté bloqué. Le différentiel, c’est cet élément de la transmission qui permet de désolidariser la rotation des roues gauche et droite. J’avais volontairement activé la commande pour le bloquer pour passer une dune dans le NamibRand, visiblement le mécanisme ne s’est pas désengagé… Coup de fil à Africa-on-Wheels, qui me donne une marche à suivre pour forcer le désengagement, mais rien n’y fait. Il va contacter un garagiste à Solitaire où nous passons demain. Nous pouvons continuer à rouler, vu que sur piste les roues trouverons toujours à patiner légèrement sans crainte d’endommager la mécanique.

Rassurés, nous pouvons pénétrer dans le canyon

Qui me fait vite penser à certains slot-canyons des Etats-Unis, comme Dry Fork ou Buckskin Gulch.

Mais la différence c’est qu’au lieu de Sandstone, les parois laissent apparaître de nombreuses couches d’alluvion ; lesquelles ont été creusées par endroit laissant apparaître d’étranges grottes…

Nous poursuivons la visite jusqu’à un « point d’eau », et je termine avec une photo du ciel – sans étoiles aujourd’hui 😉

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